Proposition à adresser à M. le commissaire enquêteur, Scott « Oisans 2040 » - Première Partie
Il est noté dans les objectifs du SCOTT une part importante liée à la préservation de l’environnement d’une part. D’autre part l’ensemble des remarques du volet Touristique rappelle la volonté de sortir du « tout ski » en proposant du vélo dans une premier temps.
Pour sortir du « Tout ski » absolument aucun plan , aucune étude n’est proposée à notre sagacité touristique. Lez scott ne fait qu’assaut d’incantations et de formules creuses pour expliquer notre dépendance au Ski sous la forme d’une Narco dépendance, mais ne convoque aucune proposition concrète à part celle de « fixer » des populations permanentes et de divertir les populations environnantes.
Le volet protection des eaux est du même tonneau avec l’incantation manifeste de garantir une meilleure qualité des eaux et de l’air par la disparition progressive et programmée des transports carbonés.
Aucune étude d’impact sur nos activités quant à la fonte du GLACIER sur le site de ST Christophe et de MONT DE LANS /DEUX ALPES.
Aucune étude quant à son impact touristique et donc social contenu dans le SCOTT.
Aucune étude d’impact réelle et sérieuse de l’impact sur notre bassin versant VENEON /Romanche n’est produite à l’appui du document présenté.
L’information des populations n’est donc pas de nature à donner un avis éclairé. Nos glaciers tendent à disparaitre et rien n’en n’est dit ni apprécié.
A l’heure où les « retenues collinaires » sont a juste titre vilipendées, l’impact de l’enneigement artificiel d’un Glacier, payé par l’activité Touristique et Objectivée quant à la préservation de l’environnement pris au sens du bassin versant n’est pas même envisagé. Il en va cependant de la transition voulue vers la transition grâce à une échéance climatique plus maitrisée.
Il est clair que cette problématique de la « sauvegarde de la ressource » n’est pas envisagée, tant dans un objectif de tourisme que dans celui de la préservation de l’environnement.
Nous vous demandons donc M LE COMMISSAIRE ENQUETEUR de bien vouloir émettre un avis défavorable au SCOTT de L’OISANS au motif que les études d’impact ne sont pas suffisamment travaillées et qu’elles ne permettent pas d’envisager les orientations proposées de manière consciente et éclairée pour les populations concernées.
Signature :
Proposition à adresser à M. le commissaire enquêteur, Scott « Oisans 2040 » - Deuxième Partie
Il est noté dans les objectifs du SCOTT dont vous présentez l’orientation et les moyens,que nous devrons dorénavant fixer des populations permanentes et que ceci entrainera la construction d’infrastructures importantes d’une part.
D’autre part il est précisé dans OISANS 2040 que nous devrons bénéficier dans le cadre du réchauffement climatique des populations touristiques de proximité.
Nous comprenons donc que le SCOTT prépare la venue « Tous azimuts » de populations touristiques ou non, sous l’effet du réchauffement climatique difficilement supportable dans les villes proches de l’OISANS. Il n’existe dans les documents du SCOT aucune étude d’impact validée quant à l’impact sociologique et environnemental d’une telle « colonisation de peuplement ».
Les salariés des activités touristiques de l’OISANS ont trouvé avec BOURG D’OISANS et les villages des réceptacles sociaux appréciables pour y bâtir leur maison individuelle ou plus simplement se loger dans de bonnes conditions.
Or la « vague » de logements permanents dont il ,est question dans le SCOTT va venir permettre la construction d’ensembles immobiliers sociaux dans de très grandes proportions , en tous cas dans les proportions prévues dans l’agglomération grenobloise «grande couronne ».
En aucun cas les habitants ne sont prévenus de tels impacts et des changements qui vont influer sur leur vie de tous les jours. On ne peut penser par ailleurs que le SCOTT soit un véritable outil de communication en ce sens. Nous le répétons, aucune étude des impacts sociaux et sociologiques n’est assurée dans le cadre du SCOTT et il s’agit là d’une « erreur manifeste d’appréciation » qui ouvrira des droits pour la défense des intérêts des habitants de l’OISANS.
Nous vous demandons donc de bien vouloir vous prononcer contre cette orientation du SCOTT aux motifs d’insuffisance d’étude de l’impact lié à ces mêmes orientations pour les populations des 6 Vallées. De l’OISANS.
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer M LE COMMISSA1IRE ENQUETEUR, nos salutations les plus respectueuses.
Signature :
Proposition à adresser à M. le commissaire enquêteur, Scott « Oisans 2040 » - Troisième Partie
« La politique mobilité de l’Oisans doit également être ambitieuse. A l’horizon 2040, la voiture émettrice de gaz à effet de serre devra être remplacée par une colonne vertébrale câblée, par le développement de pôles multimodaux et par des offres zéro émission multi-usages. Le maillage territorial entre les communes, est autant prévu entre les communes, en direct, qu’au départ de Bourg d’Oisans. Il inclut donc des ascenseurs valléens et des transports transversaux/horizontaux d’altitude, directement entre les pôles de population ou d’attractivité, au regard des avantages qu’ils apportent. Quant à la desserte des hameaux, elle pourra être compensée par le
transport à la demande. Une solution ferroviaire devra elle être étudiée pour l’accessibilité aval du territoire. Ainsi, un maillage global, efficace et transversal devra être construit. Enfin, le numérique facilitera la mise en
place de services sans mobilité physique. »
M le commissaire enquêteur
Enquête du SCOTT Oisans Juillet 2025.
M le commissaire.
Nous nous opposons tant à la lettre qu’à la méthode décrite dans le SCOT OISANS quant à la mobilité. La construction d’ascenseurs valléens au nom de la décarbonation est une »erreur manifeste d’appréciation » sur laquelle nous souhaitons attirer votre attention. En l’état on nous explique que les ascenseurs vont remplacer la mobilité individuelle carbonée, CAD les voitures sur les routes de l’Oisans pour les clients saisonniers de celles-ci.
1/ Il impossible de penser que les clients de nos stations monteront avec valises , enfants et skis dans des cabines ou sur des sièges pour le dernier kilomètre.
Dans une imitation de AVORIAZ ou de GSTADT nous pouvons imaginer un téléphérique ou un train. De qui se moque-t-on passé le premier intérêt pour cette « vison « ?
Où va-t-on placer le gigantesque parking pour ces ascenseursà destination de HUEZ OU Deux alpes ? 3000 Voitures a VENOSC , AU FREYNEY , dans la plaine inondable de BOURG D’OISANS ? Cet objectif n’est pas réalisable tel que décrit, par des procédés mécaniques tels que nous les concevons aujourd’hui. Cet objectif est aujourd’hui parfaitement réalisé avec les clientèles « sans voitures » anglo saxones pour la plupart, sans « ascenseurs ».
Les ascenseurs valléens ne sont proposés en fait que pour permettre , avec toujours plus de câbles, plus de bétons et plus de carbonne, aux clientèles journalières de VALENCE,GRENOBLE et LYON , pour l’essentiel de se rendre « à la journée » sur un site de ski qu’ils ne peuvent pluss ‘offrir sur 4 jours comme aujourd’hui à cause du prix exorbitant du forfait dû lui même à des projets peu respectueux du sens de l’histoire environnementale. Or cette formule aura 2 inconvénients :
1/ Augmenter le trafic routier jusqu’à ALLEMONT et BOURG DOISANS .
2 / Ruiner le commerce d’hébergement établi dans les deux principales stations de l’OISANS depuis
40 Ans en objectivant comme au LOUVRE ou a CAPRI entre5000 et 8000 Clients / Journée.
Nous vous demandons dans ces conditions de bien vouloir ne pas souscrire favorablement au volet « mobilités » de cette enquête publique aux motifs de constats matériels « manifestement erronée » et de défaut d’étude d’impact valide ».
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer M LE COMMISSA1IRE ENQUETEUR, nos salutations les plus respectueuses.
Signature :
Proposition à adresser à M. le commissaire enquêteur, Scott « Oisans 2040 » - Dernière Partie
« La politique mobilité de l’Oisans doit également être ambitieuse. A l’horizon 2040, la voiture émettrice de gaz à effet de serre devra être remplacée par une colonne vertébrale câblée, par le développement de pôles multimodaux et par des offres zéro émission multi-usages. Le maillage territorial entre les communes, est autant prévu entre les communes, en direct, qu’au départ de Bourg d’Oisans. Il inclut donc des ascenseurs valléens et des transports transversaux/horizontaux d’altitude, directement entre les pôles de population ou d’attractivité, au regard des avantages qu’ils apportent. Quant à la desserte des hameaux, elle pourra être compensée par le
transport à la demande. Une solution ferroviaire devra elle être étudiée pour l’accessibilité aval du territoire. Ainsi, un maillage global, efficace et transversal devra être construit. Enfin, le numérique facilitera la mise en
place de services sans mobilité physique. »
M le commissaire enquêteur
Enquête du SCOTT Oisans Juillet 2025.
M le commissaire.
Nous nous opposons tant à la lettre qu’à la méthode décrite dans le SCOT OISANS quant à la mobilité. Aujourd’hui l’affirmation de la mobilité des populations autours de BOURG DOISANS repose sur des faits maquillés voire contrefaits.
En effet , il est absolument faux de constater que la liaison VENOSC/ DEUX ALPES sert de « transport Urbain » pour les collégiens de la commune des DEUX ALPES. Cette remontée mécanique ne vient même pas au secours de la population lorsque la route dite de la « rampe des commères « est coupée en raison de travaux comme ce printemps 2025.
Or cette remontée mécanique sert toutes l’étude quali et quanti voulant « par force « démontrer l’utilité des ascenseurs valléens dans la décarbonation. De plus il est établi économiquement aujourd’hui que pour rentabiliser une remontée mécanique nouvelle , il faut son équivalent en lits touristiques et autres galeries marchandes pour la financer.
En ce sens , la promotion des ascenseurs valléens n’est que le cheval de Troie des nouveaux aménagements « bétonnés » de la vallée de BOURG D’OISANS, .Elle conduira également et fatalement à la bétonisation de nouvelles zones dans les stations de l’OISANS.
Nous vous demandons M LE COMMISSAIRE ENQUETEURau nom des ces problèmes importants, de ne pas valider le volet du SCOTT tel que présenté, ou de l’assortir d’une restriction drastique en matières de nouvelles constructionshabitables ou commerciales pour que les associations de l’OISANS puissent ester en justice dans l’occurrence ou vos recommandations n’auraient pas été suivies d’effets.
Dans cette attente, nous vous prions d’agréer M LE COMMISSA1IRE ENQUETEUR, nos salutations les plus respectueuses.
Signature/
Bien des gens, et à commencer par nos proches issus des « ailleurs » et qui n’ont pas connu Les DEUX ALPES dans les années 60 ont parfois du mal à nous croire :
Les 2 ALPES, avant même d’être à la montagne, ce que toutes les photos de Paul Michel racontent très bien, c’était « à la campagne ».
Les Brebis des Bérard, les jardins des Bert, Mounier, Girard, Veyrat etc… Les vaches de Denis DODE, le mulet de Jean, les lapins de nos grand-mères, les grenouilles de toutes les mares que nous chassions avec Titou, les Vipéres (Aspic s’il vous plait) prélevées par Pierre, le jardin collectif de Jean et de Marcel.
Les pique-niques prenaient souvent des allures de promenades verdoyantes au petit lac (un peu « cerné » aujourd’hui) ou dans le lit de la cascade du diable, ou même sur le chemin de Venosc. Les rares arbres présents à l’époque abritaient « les activités « naturelles » de ce que nous appelions « la cabane des grands ».
Pour la fête des mères, on aurait du mal à l’imaginer aujourd’hui, les fleurs de nos champs nous permettaient de confectionner des bouquets incroyables avec toute sorte de fleurs différentes, allant des « coucous » aux boutons d’or en passant par les clochettes .. On retrouve cette atmosphère dans les champs, de l’autre côté du col du Glandon. On peine à les imaginer chez nous où seul le golf avec ses « transports » d’engrais chimique a droit de cité. Bien sûr on ne peut pleurer sans cesse sur le lait renversé, surtout qu’il a permis, et c’est assez notoire pour le faire remarquer, de maintenir et de faire progresser toutes les familles autochtones.
Qui le souhaitaient. Les gens d’ici étaient courageux et travailleurs, et ils l’ont prouvés!
Edmond, Gus, Emile et bien d’autres étaient également des « montagnards » amoureux de leur campagne. Une salade de pissenlits, une promenade à St Christophe, ou la « ramasse » de leurs pommes de terre leur procuraient plus de plaisir que n’importe quel repas dans un grand restaurant. Et ne parlons pas des navets Jaunes de la Bérarde avec un cuissot de chamois !!! Et puis cet aspect naturel, cet environnement, cette qualité de vie se sont perdues avec les nouvelles générations.
Joelle, Christie, Dominique, et bien d’autres ont même préféré partir plutôt que de continuer d’assister à ce spectacle.
Les associations de chasseurs (champignons autant que sangliers ou chamois) regroupent aujourd’hui paradoxalement ceux d’entre nous qui développent la plus grande sensibilité à notre environnement. Les coureurs de trail également, c’est dire ……
Alors qui sommes nous ?
Nous sommes des personnes impliquées à un titre ou un autre dans l’évolution que prend la station des 2 Alpes et l’Oisans en général, ou simplement des personnes attachées à ces mêmes lieux pour de toutes autres raisons. Nous assistons à une dégradation continue de notre espace naturel.
Alors que socialement et économiquement nous n’en n’avons plus besoin; l’entretien et la consolidation de l’existant devraient nous permettre de « bien vivre » et de continuer une histoire qui a réussi. Les nouveaux enjeux du climat, de la gestion de la ressource en eau, de l’eutrophisation des sols, du tourisme soutenable et de la qualité du séjour de nos clients et de celle de nos vies nous dictent aujourd’hui une attitude plus éco–responsable que celle qui nous a porté jusqu’ici.
Nous ne croyons pas dans la formule sacro sainte des années 70 qui veut que « qui ne progresse pas régresse ». Dans un monde aux ressources qui tendent à se raréfier, et la neige en fait partie, nous pensons devoir agir pour « planifier » nos activités et les inscrire localement dans des projets Soutenables et eco-responsables.
Manifestement les projets de gigantisme « tous azimuts » ne nous rassurent pas, et ceux qui en font la promotion dans de doctes attitudes nous inquiètent. Si vous partagez ces inquiétudes et vivez cette crainte des nouveaux « pharaons » du gigantisme touristique, adhérez à notre association, gratuitement par simple retour de « réseaux ».
Pas d’engagement financier, la clarté des objectifs l’impose.
Pour les « campagnes » qui, peut être nécessiteront une participation, et sans que cela soit vraiment certain, nous ferons appel aux dons; vous en serez informés et selon vos souhaits et disponibilités, vous pourrez alors participer à certaines de nos actions spécifiques.
Ainsi vous pourrez contribuer volontiers à une action en faveur des arbres et ne pas vous associer à notre action contre la construction d’un parking parce que votre opinion diverge un peu de la notre sur cet aspect….ou inversement. L’époque doit être responsable; certains nouveaux maires de SAVOIE se sont fait élire sur des programmes résolument éco-responsables, nous les soutenons.
Des associations anti gigantisme naissent dans des stations de ski internationales comme la notre.
Les populations de destinations touristiques internationales prennent appui sur la protection de l’environnement pour contraindre les effets pervers de politiques touristiques qui tendent à leur échapper. Nous souhaitons réunir tous ces aspects de l’action au profit des 2 Alpes et de l’Oisans.
Ensemble, pour La Nature aux 2 ALPES comme en Oisans.
Continuez de nous lire et de nous écrire en ce sens.
2 ALPES NATURE.
Dans notre association, nous aimons les belles histoires, les beaux paysages ainsi que les belles musiques. C’est un peu normal, amoureux que nous sommes de la nature et du cadre de vie.
Le moins que l’on puisse dire dans l’histoire des parkings au 2 ALPES c’est que la petite musique des parkings qui nous est contée, si elle est symbolique de notre développement, va devenir le témoin de ce que la cour des comptes a nommé comme étant « peu opérationnelle pour le secteur touristique en montagne ».
LES DEUX ALPES est une station de 2ème génération, en ce sens qu’elle n’appartient pas à la catégorie des destinations historiques créées avant guerre par les pionniers du tourisme européen dans laquelle entre des stations comme CHAMONIX, l’ALPE D’HUEZ, MEGEVE.
Elle n’entre pas nous plus dans la catégorie des stations « intégrées » de toutes pièces telles que ISOLA, LA PLAGNE, VAL FREJUS etc…
LES DEUX ALPES s’est créé avec la volonté des acteurs locaux et de « porteurs d’affaires » extérieurs que certains d’entre nous, sont allés chercher pour les aider financièrement dans ce développement.
Un véritable condensé de l’histoire du capitalisme français à petite échelle.
LES DEUX ALPES est, et a toujours été de ce point de vue une rencontre entre de farouches autochtones, travailleurs, opiniâtres et désireux de voir leur développement aboutir, et des « extérieurs » désireux de trouver un cadre à leurs ambitions et s’intégrant tout naturellement à la population locale, faisant souche au grés des générations. La France en somme.
L’ARCHITECE DE ROCKINI, amoureux du Corbusier dessina le JANREMON, les sculptures de jean HAUTAIN magnifièrent la chapelle de l’ALPES DE VCENOSC et TESSA apporta sa touche de pierre montée à l’ITALIENNE; vint le DIAMANT immeuble préfigurant l’ère moderne de notre développement.
Cet immeuble symbolisa d’un seul coup, pour ceux qui veulent s’en souvenir, avec le club HOTE, ce qu’allait devenir notre station : Beaucoup de lits, prés du centre névralgique des remontées mécaniques, d’une forme « urbaine » peu montagnarde et ne disposant déjà pas, comme en ville, du nombre de parkings égal à son nombre d’appartements……………….
C’est à partir de cette époque que les « barres » du pied des pistes seront autorisées par la direction départementale de l’équipement (DDE) seule habilitée jusqu’à la décentralisation (1982/ 1985) à délivrer les permis de construire, selon des critères propres aux idées portées par les pouvoirs publics quant au développement des « sports d’hiver ».
Aux DEUX ALPES, la situation sera toujours posée entre la « rive gauche » et la « rive droite » de la route, et l’urbanisme des années 70/80 était articulé autours de la mobilité individuelle, la Voiture.
C’est ainsi que tous les permis des immeubles de cette époque, et jusqu’en 1985, ils sont très nombreux, ont été accordés avec une clause particulière dite de « retour skieur ».
Les promotions immobilières se sont donc vues accordée une prime de constructibilité de 10% de la surface du projet (10% d’appartements en plus ) moyennant un retour de surface au profit de la commune pour que celle-ci puisse organiser au pied des pistes, sur les parcelles ainsi restituées, « le retour skieur » en clair un parking offert à tous dans chaque copropriété en bas des pistes.
Les pouvoirs publics de l’époque souhaitaient qu’un skieur du DIAMANT puisse prendre sa voiture et se déplacer vers le diable pour prendre cette remontée mécanique plutôt que le télésiège des crêtes ou plus tard le DMC du Jandri.
Tout était organisé selon eux autours de la mobilité individuelle et une famille devait pouvoir « porter » ses enfants au « rassemblement » ESF en voiture et se garer en front de piste pour ce faire. Les choses étant parfois ce qu’elles sont, les premiers services techniques des communes ne rechignaient pas à déneiger les parkings des immeubles du front de piste puisqu’ils servaient à tout le monde.
Cette belle mécanique s’est grippée avec l’arrivée de la seconde génération de propriétaires d’appartement plus individualistes, la montée des coûts des services techniques communaux, la densification immobilière sans cesse demandées par les « remontées » mécaniques, les « petits arrangements » sur la réalité des transferts des 10 % au profit des communes et enfin les « nouvelles règles d’urbanisme » qui ont lancé les mairies, le concessionnaire de remontées mécaniques, les acteurs locaux et les groupes immobiliers dans une course à l’armement immobilier aussi dérangeante qu’inappropriée au regard de l’histoire environnementale qui se déroule sous nos yeux. Un peu comme l’ORCHESTRE qui joue pendant que le TITANIC coule…….
Ainsi les copropriétés, oublieuses de l’arrangement qui leur avait été fait ont enclos les parkings. Les mairies n’ont pas fait respecter cette clause des permis de construire et les remontées mécaniques ont rénové certains hôtels en résidences immobilières participant également à ce mouvement d’enclosure souhaité par tous les nouveaux propriétaires. (L’Alpina lodge ne disposait pas de parkings privatifs ni l’ALBA, les rénovations suivantes si.)
LES DEUX ALPES se sont retrouvés ainsi paralysés. Les clients à la journée saturant l’espace pendant que les parkings des copropriétés étaient vides. Les clients « semaine » faisant idem puisque les propriétaires et les agences rechignaient également à gérer, en plus des clés et des ménages, le « bipeur » des barrières de parkings……….
Sur ce mouvement tectonique (et oui !!!) s’ajoute la dernière pierre : La décision, souhaitée par tous, de changer de concessionnaire de remontées mécaniques. Cette décision est l’arbre qui cache la foret ; la décision importante était en fait : « pour faire quoi ?
Car cette décision, prise en tout petit comité (deux ou trois personnes maximum ) avait comme unique but le renouvellement de l’axe principal des remontées mécaniques et surtout celui de son financement.
Le nouveau concessionnaire n’ayant pas le nombre suffisant de skieurs « sur papier » pour faire face à cet investissement avec le nombre de lits « officiels » demande à la collectivité 15 000 lits supplémentaires. Tous les projets de constructions et d’intensification urbaine sont dés lors favorisés (On autorise même la Copropriété des CABOURG à vendre une parcelle de terrain pour y faire implanter une construction nouvelle en leu et place de 30 places de parkings).
Aux dernières constructions du V1800 il manque alors 100 places de parking « visiteurs » et 50 Places salariés. La sécurité est en jeu et la responsabilité pénale du maire également. Les édiles décident donc (toujours en comité restreint)de la construction d’un parking géant de 300 Places.
Ce parking sera attribué pour une large part à la situation décrite plus haut, mais dans ce cadre, son financement par la collectivité locale pourrait être entachée d’excès de pouvoir. Donc on décide sous de fallacieux prétextes environnementaux de lancer l’opération « parking payant pour tous », trop simple !
L’ancien projet de plusieurs parking au pied des pistes, qui aurait eu le mérite de « continuer » l’idée du « retour skieur » et de « dispacher » la problématique sur l’ensemble du territoire communal est mise au rencard. Sont ainsi abandonnés le parking en face d’Arlot, le parking a coté de côte brune, celui des Cabourg …..
Lorsque vous tentez d’expliquez aux édiles que pour évacuer 300 Places du samedi matin à partir 5H , il faudra 300 minutes, Ils…………………….vous rirent au nez ! Et oui, ils pensent que vous n’y comprenez rien.
Les pouvoirs publics qui avaient édité à l’époque un savant ouvrage sure l’évolution du tourisme ont pondu un logiciel sur cette évolution qui n’est pas accessible du grand public. Vous trouverez son nom aisément dans les articles des revues sur la montagne.
Dans ces analyses il est porté que la clientèle touristique française après être venue en Station 6 Jours et puis plutôt 3 Jours n’aura plus les moyens, dans sa grande majorité, de venir plus qu’une journée. Comme à Disneyland.
Les sociétés de remontées mécaniques d’ici et d’autres stations très informées et « sachantes » en ce domaine ont donc favorisé la construction de 3S pour que cette clientèle puisse accéder au domaine aussi rapidement que possible. Aux Deux Alpes on estime que cette clientèle devra s’approcher comme dans d’autres sites de ce type de 15 A 20 000 personnes jours. D’autant que les clientèles de Valence, Grenoble, Lyon n’auront plus les petites stations plus proches pour pratiquer.
Pour que cela soit possible, le SCOTT parle aujourd’hui d’assesseurs « valléens » c’est-à-dire des 3S entre BOURG D’OISANS et L’ALPE D’HUEZ et LES DEUX ALPES crie « Et Moi et Moi et Moi…….C ‘est également la raison pour laquelle vous assistez à une inflation de l’accueil en restaurant d’altitude puisque dans ce schéma les visiteurs jours n’auront plus à passer par la case « station ».
Mais dans un premier temps avant ce grand jour du grand soir il faut de l’immeuble et des parkings, ce qu’on en fera après tout le monde s’en fout. Les édiles qui ont tout vendu et dont les enfants ne reprennent pas les commerces vous disent « Vous n’aurez qu’à vous adapter »……On a les élus qu’on mérite c’est sûr.
Nous, pour connaitre l’histoire et pour aimer vivre et travailler ici nous ne sommes pas d’accord avec ce schéma. Nous souhaitons que cet avenir « industriel » soit débattu et amendé. Nous demandons à ce que nos concessions soient revues d’avantage dans le sens originel de « développement local » Si c’est encore possible…….il est certain que les locaux n’ont pas reçu mandat de leur population pour choisir cet avenir. La GRAVE en fait la démonstration en ce moment.
Nous établissons que toutes les forces vives de ce pays doivent participer à ces décisions pour un « vouloir vivre touristique » plus soutenable et plus respectueux des hommes, de leur village et de leur avenir.
Nous sommes : CONTRE LES STATIONNEMENTS PAYANTS AUX DEUX ALPES .
CONTRE UN PARKING DE 300 / 900 PLACE
FAVORABLE A la CONSTRUCTION DES PARKINGS ETALES SUR LE BAS DES PISTES
NOUS SOUTENONS ET NOUS PARTICIPONS A L’ACTION DU COLLECTIF « SI ON EN PARLAIT » QUI A INITIE ET ORGANISE LE DEBAT CONTRE LE STATIONNEMLENT PAYANT AUX DEUX ALPES
Le Président, Martial DODE
La position de 2 Alpes Nature est simple:
Les parkings existants suffisent amplement à la tâche. Ils méritent seulement quelques améliorations techniques bien comprises: celui des Cabour étant oublié au surplus, ainsi que ceux de l’Olympe/ Panorama.
Le parking à l’entrée de la station n’étant proposé que pour permettre à de nouvelles construction de voir le jour……
Tous ceux qui vivent et travaillent aux 2 Alpes savent que le problème du parking des véhicules n’existe qu’une semaine par an. La problématique proposée par la mairie repose sur ce nouveau mensonge selon lequel:
1- Nous manquerions de parkings
2- L’argent des parkings permettrait de payer les infrastructures dont nous avons besoin
Nous nous opposons donc à cette manœuvre et nous nous invitons, ceux qui apprécient nos analyses, à voter contre le référendum proposé aux motifs suivants :
1/ Pour améliorer le service des parkings. Il est inutile de perturber d’avantage le budget de la commune, et ce d’autant que les différents intervenants publics vont s’échiner à réduire la mobilité individuelle dans la vallée. Les travaux du SCOT suffisent à démontrer cette affirmation; si bien que lorsque nous auront fini de payer ces parkings ils seront devenus inutiles …..
2/ Ces parkings viennent à l’appui de la volonté « hors sol » de la municipalité de rendre l’Avenue de la Muzelle « sans parking » à très court terme dans une attitude « ubuesque » et sans l’appui d’une moindre analyse ni concertation. Hors, rien ne démontre pour l’heure qu’il s’agit là de l’idée du siècle d’une part, et son cout empêchera nos finances de s’impliquer dans une autre vision de l’avenir lorsqu’elle se présentera d’autre part.
3/ Les nouveaux parkings ne sont proposés que pour permettre de nouvelles constructions. Toutes et tous veulent de nouveaux lits au prétexte que notre station ne dispose que de 20 000 lits (si si c’est officiel). Or chez 2 Alpes Nature nous n’en voulons.
Quant à la démocratie locale, elle aurait gagné à ce que ce fumeux projet soit discuté et présenté à la population avant ses conséquences néfastes et dispendieuses : ces fameux parkings.
2 Alpes Nature, environnement et cadre de vie
